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Aires protégées et biodiversité

Les écosystèmes, de par leurs fonctions écologiques, fournissent un ensemble de biens et services écologiques indispensables au maintien de la vie sur terre et au bien-être de nos collectivités. La disparition des milieux naturels peut obliger la société à trouver des substituts pour assurer les rôles que jouent ces écosystèmes sans garantie de succès. Or, ces substituts peuvent être beaucoup plus onéreux à construire et à exploiter que ce que la nature fournit. Afin d’assurer le maintien de la biodiversité, le RNCREQ est d’avis qu’il est essentiel de se doter de moyens pour atteindre la cible internationale de 17% d’aires protégées en milieu terrestre et en eau douce.

Beaucoup d’efforts de négociation, d’éducation et de compromis sont nécessaires pour obtenir le statut de protection d’un territoire. Les conseils régionaux de l’environnement (CRE) peuvent témoigner de cette réalité puisqu’ils mesurent régulièrement dans leur région à quel point les projets d’aires protégées se frottent à de nombreuses résistances (contraintes liées aux conflits d’usage, changements de culture, priorités de développement, entre autres).

Pour le RNCREQ, la mise en place des aires protégées est un passage obligé pour assurer le maintien de la biodiversité pour les générations futures. Celle-ci doit se faire en tenant compte des lacunes dans la représentativité des écosystèmes, des différentes menaces qui pèsent sur la biodiversité et de l’importance de protéger les territoires essentiels au rétablissement d’espèces sensibles telles que le caribou forestier. Une attention particulière doit être portée aux aires marines, mais aussi aux territoires situés dans le sud du Québec, là où les contraintes sont encore plus grandes, certes, mais là où la biodiversité est aussi plus riche.

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Responsables du comité Aires protégées et Biodiversité

Patrick Morin, directeur général du CRE Bas-Saint-Laurent

Andréanne Paris, directrice générale du CRE Montérégie