Il existe plus de 11 000 chalets à bail auprès du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN), des pourvoiries, des camps forestiers, des sites touristiques ainsi que des industries. Pour la plupart, ils ne sont pas connectés au réseau d’Hydro-Québec. Les génératrices (essence ou diesel) et l’utilisation du propane sont souvent privilégiées pour alimenter les bâtiments en électricité et en chaleur.
Outre le « Guide des énergies renouvelables », il n’existait pas de projet de sensibilisation ou d’initiatives de réduction des GES pour ce territoire qui est très important économiquement et socialement pour la région.
Encourager le remplacement des énergies fossiles par des énergies alternatives dans les habitations en milieu isolé sur le territoire public du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Sondage auprès des 11 000 locateurs du territoire public, 337 répondants.
14 diagnostics énergétiques de chalet.
Étude énergétique pour deux sites de grande envergure (une pourvoirie et une zec).
Création d’une application Web pour le public : monchaletvert. com.
Création d’un portrait énergétique régional.Développement de nouveaux partenariats : Société du Plan Nord, Cégep de Jonquière, MRC du Fjord-du-Saguenay, MRC de Maria-Chapdelaine, du Regoupement des locataires des terres publiques du Québec (RLTPQ), du Regroupement régional des zecs du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de la Fédération des pourvoiries du Québec.
Le besoin énergétique des chalets étudiés après l’implantation des mesures proposées représenterait une diminution de 45 % en fonction du besoin énergétique actuel.
Pourvoirie Aventure Nipissi : La mise en place du scénario proposé permettrait que le coût de l’électricité sur 25 ans diminuerait de 51 % par rapport au scénario de référence. L’électricité produite proviendrait à 65 % de l’énergie solaire. Des réductions très importantes des émissions de GES (-78 %) et de la consommation de carburant seraient attendues.
Zec des Passes : Le chalet d’accueil nécessiterait 1 000 watts solaires photovol- taïques et un stockage de 900 ampères-heures, procurant une autonomie de deux jours en cas de faible ensoleillement. En ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre, le site génère actuellement 0,92 t CO2 éq. par annéeRéduction des coûts en carburant pour alimenter les chalets (en moyenne de 45 %) et les sites de grande envergure.Développement d’une expertise régionale pour analyser et optimiser la consommation énergétique et électrique des bâtiments pour ainsi diminuer les factures en énergie.Encourager l’achat d’équipements auprès d’entreprises locales (panneaux solaires, etc.).