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Guide des énergies renouvelables

Guide des énergies renouvelables pour les chalets et autres lieux de villégiatures

Cette publication est un outil de référence unique destiné aux propriétaires et aux gestionnaires d’habitations qui ne sont pas raccordées au réseau public d’électricité. On peut la télécharger gratuitement sur le site web.

  • Comment fonctionnent les systèmes énergétiques solaires et éoliens
  • Comment évaluer s’ils peuvent être avantageux pour mon chalet?
  • Quels sont les coûts d’installation et d’entretien?
  • Faut-il être expert en énergie pour y recourir?
  • Me permettront-ils d’être complètement autonome du point de vue énergétique?
Clair et facile à consulter, le guide d’une soixantaine de pages permet de comprendre le fonctionnement de base des systèmes d’énergie renouvelable, avec leurs avantages et leurs inconvénients. Il fournit des informations sur les usages, avec des exemples types de consommation et l’équipement correspondant, ainsi qu’un outil de calcul pour évaluer ses besoins en électricité. Il encourage avant tout l’efficacité énergétique en donnant des conseils pour réduire sa consommation et ainsi s’assurer de s’équiper aux moindres coûts. En somme, il constitue un excellent outil préparatoire avant de véritablement passer à l’action.

Partenaires

D’autres organismes ont également collaboré au contenu ou à la diffusion du Guide :

Fonds d’action québécois pour le développement durable (FAQDD)
Dunsky expertise en énergie
Fédération des pourvoiries du Québec (FPQ)
Fédération des trappeurs gestionnaires du Québec (FTGQ)
Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FQCP)
Regroupement des locataires des terres publiques du Québec (RLTP)
Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ)
Réseau ZEC
Les conseils régionaux de l’environnement du Québec

Témoignages

CLAUDINE PARIS - ADMINISTRATRICE DU REGROUPEMENT DES LOCATAIRES DES TERRES PUBLIQUES (RLTP)

« Le coût en vaut la chandelle! Nous séjournons au chalet pour des périodes de quinze jours environ, de mai à août, puis un long séjour en septembre-octobre. Notre système comprend trois panneaux PV (255 W), quatre batteries à décharge lente, un régulateur, un onduleur et un panneau de distribution avec fusibles. (etc) »

GAÉTAN CASTILLOUX - CLUB D’ESCALADE ET DE RANDONNÉE DE LA MONTAGNE D’ARGENT

« En 1995 débute mon aventure de création de parc d’escalade et de randonnée (…). En 2008, j’installe les premiers panneaux solaires (…). En 2010, je confectionne un chauffe-eau solaire (...) Nous avons investi dans les énergies renouvelables et cela en a valu la peine car nos coûts d’exploitation ont diminué de plus de 50%. (etc) »

PAUL HUGUES - PRÉSIDENT DE LA ZEC PETAWAGA

« Le coût en vaut la chandelle! La ZEC Petawaga est située loin des lignes électriques d’Hydro-Québec et dépend de l’énergie solaire, de batteries et de génératrices pour ses besoins énergétiques (…). Une hydrolienne a été installée dans la rivière Gatineau, à 150 m du poste d’accueil, de juin à octobre, et a permis de répondre à ces besoins. (etc) »

BERTRAND GRENIER - VICE-PRÉSIDENT DU RLTP RÉGION CENTRE-SUD DU QUÉBEC

« Nous avons un chalet situé au nord-ouest du lac Saint-Jean et nous y passons de longues périodes de trois à huit semaines. Nous utilisons deux systèmes différents pour nos besoins en électricité. Somme toute, nous sommes bien confortables et nous nous sentons en sécurité... (etc) »

Enjeu: Énergie

Partenaires : Ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles, Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP), Fédération des Pourvoiries du Québec (FPQ), Association québécoise pour la maîtrise de l'énergie (AQME), Fédération des Trappeurs Gestionnaires du QC (FTGQ), Volts Energies, Regroupement des locataires des Terres Publiques du Québec.

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Claudine Paris

ADMINISTRATRICE DU REGROUPEMENT DES LOCATAIRES DES TERRES PUBLIQUES (RLTP)

Nous sommes villégiateurs depuis plusieurs années. Après nous être « amusés » avec un petit panneau solaire et une batterie d’automobile (pour avoir trois ampoules et pas plus de deux en même temps), nous étions finalement prêts pour une véritable première installation en 2014. Nous avons opté pour le système solaire parce qu’il est non polluant et fiable. Nous séjournons au chalet pour des périodes de quinze jours environ, de mai à fin août, et pour un long séjour de sept à huit semaines de septembre à octobre.

Notre système comprend trois panneaux PV (255 W), quatre batteries à décharge lente, un régulateur, un onduleur et un panneau de distribution avec fusibles.

Ce système nous fournit assez d’électricité pour six ampoules (cuisine, chambres, salles de bain), une pompe secondaire pour augmenter la pression de la citerne aux robinets et à la pomme de douche, le lecteur DVD, l’ordinateur (qui sert aussi pour la téléphonie), le réfrigérateur (pendant le jour) à double source électrique et propane, et la lessiveuse à tordeur (dehors et à l’eau froide).

Nous projetons d’augmenter le nombre de batteries car l’automne nous offre souvent des journées consécutives sans ou avec peu d’ensoleillement. Il nous reste à trouver le meilleur emplacement pour faciliter la manutention de ces batteries très lourdes, étant donné que nous préférons ne pas les laisser au chalet par crainte des vols. C’est désagréable de devoir agir ainsi, mais c’est le prix à payer… et le coût en vaut la chandelle !

Gaetan Castilloux

DIRECTEUR DU CLUB D’ESCALADE ET DE RANDONNÉE
DE LA MONTAGNE D’ARGENT

En 1995 débute mon aventure de création de Parc d’escalade et de randonnée à la Montagne d’Argent, à La Conception dans les Laurentides. Tout est vierge alors beaucoup de travail est à prévoir. Ma priorité est la construction d’un chalet en bois rond, terminé en 1998.

Les sentiers de randonnées et les parois d’escalade se développent et, en 2001, j’ouvre l’accès du parc au public en imposant la protection de l’environnement et le développement durable comme priorités. En 2008, j’installe les premiers panneaux solaires, car le coût en propane pour éclairer, chauffer le chalet et les douches coûte plus de 1 500 $/année. Je réussis à couper mes coûts d’exploitation d’à peine 30 %, car les premiers panneaux photovoltaïques ne sont pas très efficaces. J’ai de la difficulté à garder la pleine charge de mes réserves d’énergie (batterie) en hiver ; en été, le rendement est quand même satisfaisant.

En 2008, afin d’économiser du bois et éviter du gaspillage, un feu central sous un immense abri est construit, permettant de diminuer la consommation de bois de plus de 80 %. De plus, cet abri central réunit les campeurs sous le même toit, ce qui crée une atmosphère très conviviale. Une unité de compostage est installée afin de réduire les déchets et, depuis, nous produisons à peine 20 % de déchets. Nous payons notre propane par ce que nous récupérons qui est consigné  cannettes et plastique. La ventilation de nos toilettes à compostage fonctionne aussi avec l’énergie solaire, ce qui accélère la décomposition des matières organiques.

En 2010, je confectionne un chauffe-eau solaire combiné à un chauffe-eau au propane, et le résultat est surprenant. De mai à novembre, j’utilise à peine un réservoir de 100 lb de propane pour satisfaire la clientèle de notre camping qui compte plus de 24 sites aménagés.

En 2014, avec la venue des lumières au LED et l’efficacité grandissante des panneaux solaires, je convertis l’éclairage des trois chalets  nous en avons construit deux autres dernièrement. Cette conversion au 12 V nous a permis d’installer un réfrigérateur et l’éclairage, ce qui a diminué notre consommation de propane de 70 %. Nous n’avons gardé que les cuisinières au propane. Ainsi, nous sommes passés de 600 lb de propane par année à 100 lb. En trois ans, nous avons absorbé les coûts de conversion de notre système. Par souci de sécurité, nous avons malgré tout conservé l’énergie d’Hydro-Québec, qui nous est utile en hiver quand les journées sans soleil ne permettent pas de recharger nos réserves à leur pleine capacité.

En 2015, nous changeons notre poêle à combustion pour un récent, nous permettant également d’économiser 40 % de bois sur les deux derniers hivers.

Nous avons investi dans les énergies renouvelables et cela en a valu la peine car nos coûts d’exploitation ont diminué de plus de 50%.

Paul Hugues

PRÉSIDENT DE LA ZEC PETAWAGA

La ZEC Petawaga est située à 60 km de Ferme-Neuve, loin des lignes électriques d’HydroQuébec et dépend de l’énergie solaire, de batteries et de génératrices pour combler ses besoins énergétiques durant sa saison d’ouverture, soit de mai à octobre. Le poste d’accueil, lieu névralgique de la ZEC, est occupé par plusieurs employés et doit être pleinement opérationnel en tout temps. Il doit en effet être en mesure de fournir les commodités électriques modernes afin de faire fonctionner ordinateurs, radio CB, téléphone, télévision, micro-ondes mais aussi réfrigérateur. Une hydrolienne a été installée dans la rivière Gatineau, à 150 m du poste d’accueil, de juin jusqu’à la fermeture de la ZEC, et a permis de répondre à ces besoins.

Le poste d’accueil étant situé près d’une rivière à fort débit, l’installation en 2015 de l’hydrolienne a permis de voir le potentiel de cet équipement qui, durant sa période d’installation et d’utilisation, a permis à la ZEC d’économiser sur l’usage de la génératrice : économie de carburant, donc économies financières et réduction d’émission de gaz à effet de serre. Cette période d’essai a également confirmé les capacités électriques et mécaniques de l’hydrolienne. Cette dernière est entièrement capable de fournir l’énergie nécessaire au poste d’accueil sans problème.

Site test pour ce type de technologie, la ZEC a constitué un essai à moyen terme qui a montré la robustesse et la performance d’un produit au potentiel intéressant. Que ce soit pour réduire les coûts d’utilisation (essence) ou pour diminuer les impacts environnementaux (réduire notre empreinte carbone), la ZEC y a trouvé un intérêt certain dans ses usages énergétiques. Faciliter l’accès à ce type de technologie devrait être une priorité des gouvernements…

Bertrand Grenier

VICE-PRÉSIDENT DU RLTP RÉGION CENTRE-SUD DU QUÉBEC

Mon épouse et moi avons un chalet situé au nord-ouest du lac Saint-Jean, à environ 700 km de notre résidence de Lavaltrie. Nous sommes tous les deux à la retraite et lorsque nous allons au chalet, c’est pour de longues périodes de trois à huit semaines.

Nous utilisons deux systèmes différents pour nos besoins en électricité. Un premier système est utilisé pour le chalet et est composé de trois panneaux solaires de 80 W, de quatre batteries 6 V de 225 Ah et d’un contrôleur de charge. Ce premier système est utilisé pour l’éclairage (six lampes à LED), les communications radio VHF, le téléphone satellite, la radio AM/FM et la pompe à eau électrique de 12 V. De plus, nous utilisons un ventilateur de plafond 12 V 4 A afin de faire circuler la chaleur à l’intérieur du chalet par temps froid.

Le deuxième système, plus simple, est composé de quatre panneaux solaires de 15 W. Nous l’utilisons seulement pour l’éclairage du garage (deux lampes LED).

Depuis 2003, nous utilisons un cabinet à compostage. Ce système est très efficace et produit un compost sans aucune odeur. Il inclut une ventilation 12 V qui aide grandement à l’évaporation des liquides.

Pour les eaux grises (eau de vaisselle et douche), nous utilisons un réservoir de 2 m x 2 m x 2 m aéré, entouré de billes de bois ajouré et de pierres. Une fois par mois, nous utilisons un produit naturel composé de matière bactérienne que nous mélangeons à l’eau et versons dans le réservoir.

Somme toute, nous sommes bien confortables et nous nous sentons en sécurité puisque nous avons accès à des systèmes de communication fiables et efficaces.