Le RNCREQ a déposé un mémoire à la Commission des transports et de l’environnement au sujet des cyanobactéries.
La problématique des cyanobactéries est venue sonner la fin de la récréation à l’égard du développement anarchique, qui prévaut actuellement autour des lacs au Québec.
L’apparition répétée d’éclosions des fleurs d’eau de cyanobactéries dans plus d’une centaine de lacs au cours des dix dernières années, est venue créer un état de choc chez les riverains. Ensuite, cette situation a si sérieusement ébranlé les villégiateurs que beaucoup de municipalités ont rapidement décidé de faire quelque chose pour éviter que cette situation se répète dans le futur.
Les plans d’eau sont d’une importance vitale pour l’économie du Québec.
En effet, outre le fait qu’ils sont des endroits de villégiature et de pratique d’activités de plein air, certains plans d’eau sont utilisés comme réservoir d’eau potable, soit directement par les municipalités, soit par les riverains qui y puisent leur eau via des systèmes individuels. Pour l’ensemble de ces raisons, la situation actuelle eu égard à la prolifération des cyanobactéries est très préoccupante pour une grande partie de la collectivité.
Le 2 novembre 2009, le RNCREQ déposait un mémoire dans le cadre de la Commission des transports et de l’environnement sur la situation des lacs au Québec à l’égard des cyanobactéries.
En vue des consultations publiques qui se déroulent en août 2010, le Regroupement en a produit une nouvelle version dans laquelle il réitère sa position en faveur d’une protection et d’une gestion durable des milieux hybriques.