Le transport est encore et toujours la source numéro 1 d’émissions de gaz à effet de serre au Québec, ce qui est particulièrement vrai pour les régions comme la Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine où les alternatives à l’auto-solo sont quasi-absentes.
Alors que de plus en plus de gens souhaitent se tourner vers des modes de transport plus durables ou ne plus posséder de véhicules, la faible densité de population dans la région freine énormément l’offre de transports alternatifs.
L’autobus (RÉGÎM) offre des trajets uniquement les jours de semaine avec en moyenne 3 départs par jour par trajet et aucun le soir. Ainsi, il est possible pour certains d’utiliser le transport collectif pour le travail, mais il est très compliqué d’en dépendre pour les courses ou les loisirs. Donc, pour une personne travaillant de jour du lundi au vendredi, il est presque impossible de ne pas posséder de véhicule. De même que pour une personne n’ayant pas de permis de conduire (âge, handicap physique ou mental), il serait difficilement envisageable de travailler sur un tel horaire.
La majorité des municipalités ne sont pas desservies par un service de taxi et aucune par un service de voiturage. Seules les Îles-de-la-Madeleine offrent la location de vélos électriques.
Pour ce qui est du covoiturage, cette solution est largement sous-utilisée alors que son potentiel est très prometteur pour le contexte local.
Équiper les municipalités participantes en véhicules électriques outillés pour permettre leur partage lorsque ceux-ci ne sont pas utilisés par la municipalité.
Cet aspect, aussi nommé SAUVéR, permet l’intégration des véhicules électriques, d’optimiser l’utilisation des véhicules d’une flotte et de partager les potentiels non-utilisés, de réduire le nombre de véhicules nécessaires dans la flotte et de prêter l’usage de véhicules.
Installer une station-service électrique dans chacune des municipalités participantes.
Ces carrefours permettront une expérience plus agréable et complète de recharge en plus d’être conçus de façon à permettre un transfert facile d’un mode de transport à un autre (autobus, autopartage, covoiturage, vélo, taxi, auto solo, voiturage et plus encore).
Créer un service mobile de réservation et de paiement combinant les options de différents fournisseurs de transport.
Implanter des services de covoiturage et de voiturage selon les besoins locaux.
Le projet pilote novateur sera composé de 6 municipalités :
- Gaspé,
- Carleton-sur-Mer,
- Îles-de-la-Madeleine,
- Chandler,
- Grande-Rivière,
- Maria.
10 Véhicules électriques en autopartage
7 Stations-services électriques- ↓ coûts en carburant de l’ordre de 84%
– Revenus générés par l’autopartage
– ↑ du revenu disponible via l’économie de partage
– Nouvelles possibilités d’emplois par le voiturage- Réduction du nombre de véhicules
– Constitue une adaptation aux changements climatiques :
En diversifiant les modes de transport accessibles on obtient une communauté plus résiliente.- Contribue à une société active et une économie prospère
en permettant aux gens de se déplacer
– ↑ du nombre d’usagers des transports en commun
– Revitalisation de la collectivité
– Incitatif au transport actif