Le transport reste la première source d’émission de GES au Québec et particulièrement dans des régions éloignées comme celle de l’Abitibi-Témiscamingue, où la population doit couvrir de longues distances. Le développement du transport des personnes et des marchandises est un enjeu reconnu par beaucoup d’acteurs de la région, que ce soient les membres de la Table régionale sur l’énergie, les divers organismes de transport des personnes de la région, la conférence des préfets de l’Abitibi- Témiscamingue, etc. D’ailleurs l’ensemble de ses enjeux ont été reconnus lors du forum sur la mobilité durable organisé par le CREAT en avril 2018.
Ces enjeux se retrouvent également décrits dans le portrait des priorités régionales produit par la délégation régionale du Ministère des Affaires municipales et de l’habitation (MAMH). Les services de transports collectifs sont peu développés ou sous-utilisés : le seul transporteur privé de la région peine à maintenir ses services d’une année à l’autre sans le soutien financier des MRC, certains territoires n’ont pas de service de taxi et le covoiturage est une pratique encore peu valorisée. La région n’en est qu’à ses balbutiements en termes de développement, d’optimisation et de structuration d’une offre de service de transport durable.
Cette campagne de promotion démontre l’accessibilité et les avantages de l’intermodalité des transports dans la région, que ce soit par le transport collectif, le transport actif, ou la réduction à la source (éco-conduite et véhicules qui consomment moins de carburant). Le changements des habitudes de déplacements nécessite de mettre en place des structures innovantes ou améliorées qui augmentent les options de déplacements, mais aussi d’accompagner les gens dans leur réflexion, leurs valeurs et leur prise de décision.