Stationnement écoresponsable à Montréal

Une meilleure gestion du stationnement peut contribuer à réduire les émissions de GES provenant de celle-ci en favorisant un transfert modal de l’auto solo vers une mobilité plus durable basée sur le cocktail transport : transport collectif, transport actif (marche, vélo) et de meilleurs usages de la voiture (taxi, autopartage, covoiturage).

Les grandes surfaces de stationnement asphaltées contribuent à la formation d’îlots de chaleur urbain (ICU) et empêchent l’infiltration des eaux de pluie lors des fortes averses. Ces deux éléments vont être exacerbés dans les prochaines années alors que les vagues de chaleur et les épisodes de fortes précipitations vont se multiplier.

Les aires de stationnement occupent donc un rôle majeur dans le choix de nos moyens de déplacements, la réduction des émissions de GES, mais aussi dans l’aménagement et l’utilisation de notre espace urbain via une intégration écoresponsable.

Pertinence du projet à Montréal

Sur l’île de Montréal, on répertorie environ 500 aires de stationnements de plus de 100 cases. Ces espaces minéralisés contribuent à exacerber les îlots de chaleur, identifiés comme principale vulnérabilité de la région en matière de changements climatiques.