Implantation du chauffage à la biomasse forestière

Selon l’inventaire québécois sur les émissions de GES, le secteur résidentiel, commercial et institutionnel, dû au chauffage de bâtiments, est au troisième rang des émetteurs de GES (10,8%). Sur la Côte-Nord, bon nombre de bâtiments utilisent un combustible fossile (ex. : mazout) pour les besoins de chauffage.

D’un autre côté, la transition énergétique de la Côte-Nord se confronte à plusieurs défis géographiques et socioéconomiques (approvisionnement, disparités socioéconomiques, étendue territoriale et connectivité physique). L’économie de la Côte-Nord est basée principalement sur l’exploitation des ressources naturelles, et, dans une moindre mesure, sur leur transformation. L’industrie forestière en fait partie et représente 20% du volume forestier marchand brut du Québec.

D’autre part, les résidus de bois issus de la construction, de la rénovation et de la démolition (CRD) représentent un grand volume des matières destinées à l’enfouissement, faute de tri et de débouchés. Sans oublier les résidus ligneux de l’industrie de 1re et de 2e transformation. La puissance calorifique, la nature « renouvelable » et le potentiel de réduction des émissions de GES de la biomasse forestière en fait une opportunité de diversification économique et de transition énergétique pour le territoire.

Une filière régionale bois-énergie permettrait donc de valoriser les résidus ligneux et de vitaliser les communautés, en plus de réduire les coûts et les émissions de GES reliés à leur enfouissement. Un projet qui rencontre donc les grands principes du développement durable.

 

– Diagnostiquer 25 bâtiments;

– Accompagner 5 entreprises / institutions;

– Identifier les synergies potentielles pour structurer la filière bois – énergie;

– Mobiliser le milieu par des ateliers de transfert de connaissances.